Danse
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19/01/2038 04:14
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DANSE !

Travaux de Fin de Résidence Fabrice Ramalingom L’Agora, cité internationale de la danse accueille les artistes qui créeront leurs nouveaux spectacles dans la saison ou au Festival 2012 dans le Studio Maurice-Fleuret ou au Studio Cunningham. À l’issue de ces périodes de travail, il est important pour les artistes de confronter les étapes de leur création au regard du public. Une excellente manière pour les futurs spectateurs de ces nouveaux spectacles montrés pour la première dans la saison ou au Festival, d’approcher au plus près du processus de création des artistes. La page relative à FABRICE RAMALINGOM, site de Montpellier Danse: en cliquant là. Le studio STUDIO CUNNINGHAM / AGORA pourvu de tous les éléments techniques nécessaires aux artistes pour travailler leurs créations, pourra accueillir le public grâce à son gradin. 18 rue Sainte Ursule à Montpellier Tramway 1 Louis Blanc Visite guidée : Agora, cité internationale de la danse L’Agora, cité internationale de la danse c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques qui abrite deux associations indépendantes mais travaillant toutes les deux pour le développement de la danse : Le Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, dirigé par Mathilde Monnier. Montpellier Danse, saison et festival, dirigé par Jean-Paul Montanari.   UN BÂTIMENT CLASSÉ À L'INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES À l’emplacement actuel de l’Agora, cité internationale de la danse, fut fondé en 1357 un couvent qui fut en partie détruit en 1562. Vont se succéder, depuis la fin du Moyen-Âge, trois communautés religieuses avant que l’ordre de Sainte-Ursule ne vienne fonder un nouveau couvent en 1641. Les religieuses y resteront jusqu’à la Révolution Française se chargeant de l’éducation des jeunes filles. C’est entre 1654 et 1680 que le bâtiment, tel qu’on le connaît aujourd’hui est construit. Il se présente sous la forme d’un grand carré avec en son centre un cloître autour duquel se développent trois corps de bâtiments : une chapelle (aujourd’hui la Salle Béjart), des cellules et des salles de classe. En 1680, le couvent s’agrandit d’un jardin (où se tient aujourd’hui le Théâtre de l’Agora). À la Révolution Française, l’édifice est déclaré “bien national” et est la propriété de l’État. C’est en 1804 que l’établissement devient prison pour les “condamnés à la gêne, à la détention et aux condamnées correctionnelles de sept départements : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales.” Un décret impérial prescrit alors des travaux d’appropriation. La partie la plus remarquable de cette entreprise est l’édification, en 1810, de la rotonde en pierre de Castries aujourd’hui Théâtre de l’Agora. Cette même année, le bâtiment devient une Maison centrale de détention pour femmes. De nombreux rapports disent les mauvaises conditions de détentions, le manque d’hygiène et une discipline “relâchée”. Pour y remédier, les religieuses sont appelées à nouveau au sein du bâtiment. Elles s’occupent de l’éducation scolaire des détenues, mais seule la généralisation du travail obligatoire permettra d’infléchir le désordre constaté. En 1934, le gouvernement décide la suppression de la Maison centrale de Montpellier qui devient en 1935 un immeuble militaire sous le nom de Caserne Grossetti. La Gestapo allemande y installe un centre d’interrogatoire des résistants. Après avoir abrité des services de la Direction des Travaux du Génie, une antenne d’information de l’Armée de l’Air et la Sécurité Militaire, l’édifice est acquis en 1986 par la Ville de Montpellier.C’est en 1991 que le bâtiment fut classé à l’Inventaire des monuments historiques.

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